12 novembre 2009
« Il arrive parfois que le silence menace la parole […]. La violence de cette renonciation […] conduit le plus souvent celui qui en est l'objet à cet sorte d'exil intérieur où l'on choisit la seule réalité du langage pour dire sa présence au monde : elle ne fait pas plus de bruit que le pas dans la neige, et pourtant elle est exemplaire en ce qu'elle exige son gain à la hauteur de la qualité de consentement à quoi elle vous condamne. »
Gérard Titus-Carmel, Gustave Roud/Une solitude dans les saisons, JeanMichelPlace/poésie, 2005, p.4.